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Le brent poursuit son ascension

Thursday, August 29, 2013
Les cours pétroliers poursuivaient, hier, leur ascension sur un marché mondial déjà en ordre de bataille, face aux craintes que suscite l’éventualité d’une intervention militaire internationale en Syrie.
Les prix du pétrole, rapportait ainsi l’APS, s’envolaient hier en cours d’échanges européens, atteignant leurs plus hauts niveaux depuis plus de deux ans à New York et depuis février dernier sur le marché londonien. Hier vers 10h GMT, le baril de brent de mer du Nord pour livraison en octobre grimpait à 115,31 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, gagnant ainsi 95 cents par rapport à la clôture de la veille. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance s’adjugeait une hausse de 96 cents pour atteindre un cours de 109,97 dollars, après avoir grimpé à 112,24 dollars, son plus haut niveau depuis début mai 2011. .
En tout et pour tout, depuis le début de la semaine et à mesure que se précise l’éventualité d’une frappe militaire contre la Syrie, les cours du brut ont gagné plus de 6 dollars à Londres et 3 dollars à New York. Le marché, explique l’analyste Bart Melek de TD Securities, «tente de prendre en compte la possibilité que le conflit ne déborde au-delà des frontières du pays et notamment que l’acheminement du pétrole devienne une cible». De fait, la Syrie en elle-même n’est qu’un tout petit producteur de pétrole, mais les craintes d’un embrasement général au Moyen-Orient sèment déjà la panique sur les marchés pétroliers, la région en question concentrant à elle seule quelque 35% de la production mondiale de brut. Aux inquiétudes liées à la situation en Syrie est venu s’ajouter un autre facteur de tension qui pousse les investisseurs à spéculer à la hausse, à savoir la baisse de la production pétrolière en Libye suite aux mouvements de protestation qui paralysent le secteur. La production libyenne de pétrole a encore chuté à 250 000 barils par jour, a annoncé hier le Premier ministre, Ali Zeidan, cité par l’AFP. .
Ainsi, alors que plusieurs pays occidentaux ont laissé entendre hier qu’une frappe militaire contre le régime syrien est désormais inéluctable, la tendance à la hausse des cours pétroliers mondiaux risque de s’accentuer dans les semaines à venir. Le cours du Brent, estiment en ce sens des analystes cités dans la presse internationale, pourrait atteindre 125 dollars le baril en cas de frappes contre la Syrie et cette hausse pourrait continuer dans le cas d’une contagion du conflit au Moyen-Orient. Si le conflit venait par la suite à s’étendre à d’importants pays producteurs comme l’Irak, le prix du baril de brut pourrait même atteindre les 150 dollars, avancent encore les mêmes analystes, qui notent toutefois qu’une forte hausse des cours serait certainement limitée dans le temps . .
Akli Rezouali


Source http://www.elwatan.com