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Le PDG de Sonatrach à El Watan : «La décision pour le Galsi reportée à l’année prochaine»

Saturday, May 18, 2013

Le projet du gazoduc Galsi, qui doit relier l’Algérie à l’Italie par la Sardaigne, est reporté ainsi pour la troisième fois et cette fois-ci

 c’est la baisse de la demande de gaz naturel en Italie qui en est la cause.


 La décision d’investissement concernant le projet de gazoduc, le Galsi, va certainement être reportée pour l’année prochaine», a déclaré le P DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, à El Watan, en marge de sa visite à Ghardaïa.
 Ce report est dû essentiellement à la baisse de la demande de gaz naturel que connaît l’Italie, selon le responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures.
 
Le 30 mai 2013 l’assemblée générale des actionnaires de la société du Galsi devrait se réunir pour prendre une décision, après deux reports, le premier annoncé en juillet 2012 pour le mois de novembre de la même année, et le deuxième annoncé au mois de décembre 2012 pour le mois de mai 2013.
 
Au début de juillet 2012, le PDG de Sonatrach avait indiqué que «la décision finale d’investissement est reportée au mois de novembre» à propos du projet de gazoduc Galsi qui doit relier l’Algérie à l’Italie par la Sardaigne. «Pour engager les investissements, il faut qu’ils soient rentables avec une garantie», a ajouté le PDG sans donner de précisions. «Les discussions sont serrées. La partie technique a été bouclée et il reste le plan commercial», a indiqué M. Zerguine.
«Pour investir et signer des contrats, il faut que les quantités dédiées soient là et il faut qu’il n’y ait pas de pression sur les prix à long terme, il faut assurer des prix à long terme», a-t-il ajouté.
 
Au mois de décembre 2012, un communiqué de Sonatrach annonçait que la décision finale pour la réalisation du gazoduc Galsi, reliant l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, a été reportée pour des raisons techniques au 30 mai 2013. Le communiqué semblait faire office de mise au point, après la publication d’informations de presse faisant état de «menace de retrait du projet» de la part de l’Algérie.
 Le communiqué indiquait que «Sonatrach informe que le projet Galsi, gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, avance conformément au planning établi par les actionnaires. Ces derniers lui accordent toujours le même intérêt».
 
Elle ajoutait que «l’assemblée générale du Galsi, tenue en date du 14 novembre 2012, à Milan (Italie), a reporté, à l’unanimité de ses membres, la décision finale d’investissement (FID) au 30 mai 2013, pour des raisons techniques». La mise au point de Sonatrach confirmait la position de principe des deux gouvernements qui soutiennent le projet.
 Lors de la visite à Alger, le 14 novembre 2012, du président du Conseil italien, Mario Monti, une déclaration finale conjointe, issue de la deuxième réunion de haut niveau algéro-italienne, avait été adoptée.
 
Cette déclaration indiquait que «les deux parties ont pris acte, avec satisfaction, de l’état significatif d’avancement du projet Galsi qui marque une étape importante dans la concrétisation de ce projet hautement stratégique pour l’approvisionnement à long terme du marché italien en gaz». En réalité, la crise économique, que connaît l’Italie, ne donne pas un caractère urgent à ce projet.
 Ce dernier consiste en la construction d’un gazoduc qui doit relier, par voie sous-marine, l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, avec une capacité de 8 milliards de mètres cubes par an, pour un investissement prévu de 3 milliards de dollars. L’Italie est le premier partenaire commercial de l’Algérie et elle est le premier acheteur de gaz naturel algérien, qui couvre 35% de ses besoins.
 
En 2011, environ 21,3 milliards de mètres cubes de gaz algérien ont transité par le gazoduc Transmed, qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, pour des importations de 60,8 milliards de mètres cubes. Les capacités du Transmed sont supérieures à 30 milliards de mètres cubes, grâce aux extensions. Ces chiffres montrent qu’il y a de grandes possibilités d’augmentation des exportations de gaz vers l’Italie à travers le Transmed.

Liès Sahar



Source http://www.elwatan.com